Un retour qui a du punch. (Libre à ceux ou celles qui veulent souffir)

Depuis des années, Charles Kurt Malone vivait une vie de débauche. L’alcool, les femmes et les voitures, voici à quoi se résumait sa vie. Une vie qui allait bientôt se terminer, malheureusement pour lui. Mais bon un salopard dans son genre, ça ne serait pas une énorme perte…

Il était environ seize heures et demie, et Malone conduisait dangereusement avec un haut taux d’alcool dans le sang. Sa Plymouth Road Runner, daté des années 70, zigzaguait sur une petite route de campagne du Tennessee. Malone, cigarette au bec, main sur le volant, cherchait son briquet qu’il avait échappé sur le sol de sa voiture. Soudainement une voiture qui roulait sur l’autre voie, entra en contact avec la Plymouth qui tourbillonna jusqu’à un arbre. La tête de Charles Kurt Malone percuta le volant et ce fut la fin…

-Bordel! Qu’est-ce que tu crois qu’on devrait faire? Peut-être bien appeler les urgences?

-Mais non! Tu es fou! On est recherché si tu n’as pas oublié?!

«Le corps sans vie de Charles Kurt Malone, ne resta pas longtemps sans vie. L’Enfer est plein à craquer d’âmes qui cherchent à revenir sur terre… Mais seulement les plus forts réussissent à revenir! Besoin d’exemple? En voici un… Vicious!»

Les yeux de l’homme s’ouvrirent, ils étaient aussi rouges que le sang qui recouvrait son visage dû à l’accident. Il se leva et fit craquer son cou et au même instant ses yeux redevinrent bleutés. Un immense sourire se forma sur son visage balafré. Il regarda dans le rétroviseur qui pendouillait au bout d’un fil les deux crétins de pseudo-criminels, qui se disputaient pour savoir s’ils appelaient ou non les urgences. Par la suite, toujours dans les restes du rétroviseur, Vicious regarda sur quel corps il était tombé. Il essuya le sang et admira son reflet. Charles Kurt Malone avait beau avoir l’air plus vieux pour son âge (Un des résultats quand tu abuses trop des bonnes choses de la vie), il avait un certain charme, une allure «Bad-Boy» avec la longue cicatrice qui traversait son visage de haut en bas. Vicious ouvrit la boite-à-gants et fouilla un peu. Une bouteille presque vide, un paquet de cigarette neuf, des lunettes fumées, un portefeuille et un .44 Magnum. Il sortit le portefeuille ainsi que l’arme à feu et regarda vite fait les papiers de son prédécesseur.

-Hmmm… Donc je me nomme maintenant Charles Kurt Malone, j’ai 47 ans… Tiens je me serais donné la cinquantaine… J’ai environ trois cartes d’affaires de bar de danseuses nues et… Eh bien, monsieur Malone avait un sacré magot! J’ai un, deux, trois… Mille-quatre-cents beaux dollars! Bon maintenant allons régler la dispute. Dit-il en rangeant son portefeuille dans la poche de son pantalon.

Il ouvrit la portière et sortit avec l’arme. Vicious siffla pour attirer l’attention des deux clowns. Et dès qu’ils se tournèrent, il tira deux balles, une balle chacun dans la tête.

-Tiens, je n’ai pas perdu la main! Bon assez perdu de temps, il y a une ou deux choses qui faut que je règle à New-York!... Et pendant que j’y suis, où est-ce que je suis bordel?!

Il tourna la tête d’un côté comme de l’autre et vit un panneau où il y était inscrit : «Vous quittez le Tennessee.». Vicious retourna dans la Plymouth et prit les quelque effets personnels de Charles, comme les cigarettes et l’alcool et il embarqua dans la voiture des deux décédées, elle était en meilleur état et il quitta pour New-York.

Après une journée, Vicious atteignit la grosse pomme, New-York City ouvrait à nouveau grand ses bras pour accueillir encore une fois le même foutu Démon. Arrivé là, il stationna la voiture vite fait et continua le reste à pied. Son plan, le même qu’au départ, mais cette fois il allait se la jouer plus discret, plus lentement. Il allait s’appliquer pour éliminer ses sorcières de merde! Maintenant il savait que ça n’allait pas être facile, car elles sont coriaces! Qui était sa première cible? Ruby! Celle-ci l’a humilié, l’a ridiculisé! Un Démon a beau être puissant et tout se qu’on voudra… Une réputation c’est important pour eux. Vicious entra où tout avait commencé, le Boathouse. Il était dix-neuf heures moins quart, et le restaurant n’était pas plein mais loin d’être vide! Il regarda vite fait et le coin bar, lui, était presque vide. Sans l’aide d’un hôte, il s’y dirigea, souhaitant revoir une de ces misérables sorcières!


HJ: Je tiens à dire que ça va prendre un peu de temps à Vicious pour récupérer ses pouvoirs à cause de quelques problèmes techniques avec sa résurrection et le fait qu'il à quitté les Enfers pour posséder un mort... Rien de trop grave, une petite journée tranquille.

Ruby venait de sortir d'un entretien qu'elle venait d'avoir avec une célèbre Galerie d'Arts de New York, en fait, la plus célèbre. Il avait entendu parlé d'elle et voulait exposer ses prochaines photos. Elle devait donc se remettre à la photo à sa plus grande joie. Le problème c'est qu'elle n'avait pas vu l'heure passé, elle était maintenant en retard. Malgré le fait qu'elle commençait à avoir plusieurs contrats avec Vogue Magazine et quelques'une galerie, elle continuait à travailler au Boathouse.

Elle prit donc le premier taxi jaune qu'elle fit et donna l'adresse au chauffeur, en même temps elle essaya d'appeller le directeur pour lui expliquer son retard. Heureusement, elle n'était pas si loin.

Ruby courait presque dans le restaurent. Le directeur qui faisait une petite inspection rapide des serveurs et du services qu'ils donnaient fit les gros yeux à l'arrivée de Ruby.

''Je suis là ! Je me change et je vais faire le meilleur services que tu n'as jamais vu!'' dit elle en disparaissant presqu'aussitôt dans la salle des employés.

Elle ne souhaitait pas s'engueuler avec son patron ce soir, et puis il était rare qu'elle était en retard. En fait, avant. Maintenant elle avait plusieurs problèmes avec ses démons, les contrats, la mort de ses parents, Vicious... Vicious. Celui-ci avait disparut complètement de la planète, ce qui énervait réellement Ruby.

Une fois habillé de son chemisier blanc et de sa jupe noir, Ruby regarda où elle travaillait ce soir, au bar. Alors, tout en se dirigeant vers le bar elle se fit une queue de cheval prête à affronter tous les clients.

Ruby disait aurevoir à Martin, son collègue qui venait tout juste de terminer sa journée de travail. Le pauvre était épuisé. Elle commença à préparer les cocktails que certains clients lui avait demander aux passages.

En se retournant, elle découvrit que le vieil homme pervers avait disparut, elle en était bien soulager, elle détestait les regards de ces vieux sur elle ! Elle trouvait cela tout simplement dégoûtant. Mais à la place, c'était plutôt un vieil homme, mais qui lui semblait fort sympathique, elle s'avança donc vers lui pour prendre sa commande.

''Votre bierre, est-ce qu'il a une marque que vous désirez le plus, une blonde, une rousse, une brune ? Vous avez le choix.'' dit elle avec un large sourire. Ce sourire dont elle ne pouvait effacer face à la bonne nouvelle suite à son entretien avec cette galerie.

''Je note pour le steak.'' dit elle en lui faisant un clin d'oeil.

Ruby eut un petit rire en coin à la réplique de l'homme qui se retrouvait face à elle. Elle lui servit sa bierre et alla apporter la note pour le steak de monsieur.

Elle jetait des regards discrets aux demandes des clients du bar. Elle revena quelques minutes plus tard discrètement vers l'homme avec son steak.

''J'espère qu'il vous plaira et qu'il ne perdra pas sa réputation.'' dit elle toujours souriante.

À la question de l'homme Ruby fronça des sourcils. Elle n'aimait pas réellement parler d'elle.

''Oui je me nomme bien ainsi, monsieur. Et oui, cela fait bien longtemps que je travaille ici.'' dit elle tout simplement.

''Voulez-vous que je vous reserve une autre bierre ?''

Ruby ne remarqua pas le départ de l'homme, mais quand elle vit la place vide, mais le steak qu'entammer, elle se dit qu'il allait sûrement revenir. Elle continua donc à servir les nombreux clients qui venaient au bar.

Quelques minutes plus tard, l'homme revena et Ruby alla vers celui-ci.

''Tout va bien monsieur ?'' dit elle en remarqua une étrange lueur dans les yeux de l'homme.

''Désirez-vous autre chose ?''